
Ligue des champions: le PSG débute avec éclat contre l'Atalanta

Un Paris SG déjà bien rôdé a facilement dominé l'Atalanta Bergame (4-0) et idéalement lancé sa campagne de reconquête de la Ligue des champions, mercredi au Parc des Princes.
La reprise tardive le 6 août, après une fin de saison le 13 juillet au Mondial des clubs, tout comme les blessures d'Ousmane Dembélé et Désiré Doué inquiétaient les observateurs mais les Parisiens semblent décidés à les rassurer: oui, Paris postule bien à sa propre succession, le 30 mai prochain à la Puskas Arena de Budapest.
Après quatre matches de championnat gagnés avec plus ou moins de maestria, le PSG a frappé un grand coup mercredi soir en déroulant les fondamentaux qui en avaient fait la redoutable armada de la saison dernière.
D'emblée, l'Atalanta repris par Ivan Juric, adjoint de l'emblématique Gian Piero Gasperini parti à la Roma, a été étouffé par la technique et le pressing des locaux.
Et c'est dès la 3e minute que Paris s'est facilité la tâche, avec un Marquinhos qui a confirmé qu'il avait encore "faim", comme il l'avait exprimé la veille, en récupérant d'abord très haut le ballon dans les pieds de Daniel Maldini avant de conclure en position d'avant-centre sur un centre au cordeau de Fabian Ruiz.
L'entraîneur Luis Enrique a apprécié, encore posté en tribunes pour mieux voir le jeu, comme en première mi-temps face à Lens, comme il a dû admirer ensuite l'envie et le talent de l'équipe entière, qui n'a cessé de partir à l'assaut du but italien.
- Joao Neves sorti sur blessure -
Nuno Mendes a manqué le break de peu en envoyant sa frappe au ras du poteau droit de Marci Carnesecchi (5e), Bradley Barcola a été trop tendre sur sa reprise d'un centre d'Achraf Hakimi (8e), qui a lui-même trouvé le poteau après une remise en talonnade de Ruiz... L'Atalanta était dans les cordes, dépassé par l'euphorie parisienne, née la saison dernière.
Le PSG n'a pas tardé à concrétiser ces occasions, avant la fin de la mi-temps par Khvicha Kvarastkelia, un temps incertain pour ce match depuis sa sortie contre Lens. "Kvara" a percé l'axe bergamasque avant de décocher une frappe puissante et précise (39e).
Seules fausses notes, la sortie sur blessure de Joao Neves, auteur d'un triplé sensationnel contre Toulouse il y a 11 jours, et le raté sur pénalty de Bradley Barcola. Ce dernier, qui a marqué un doublé superbe contre Lens dimanche, a raté une belle opportunité de confirmer sa prise de responsabilité en l'absence d'Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Il a voulu bluffer et tromper le gardien, mais sa frappe sans force fut facilement captée par Carnesecchi, bien content d'enfin s'imposer.
Les vagues rouge et bleu ont déferlé aussi après la pause et c'est presque sans surprise que Nuno Mendes, décidément très remuant, et lancé par Barcola sur le côté gauche, a dribblé avant de trouver le trou de souris sur une frappe subite qui a surpris Carnesecchi (51e). Les joueurs parisiens sont venus l'enlacer, amusés par ce tour de passe-passe.
L'Atalanta a tenté de reprendre pied, aidé par le relâchement du PSG, mais sans vraie occasion. Nikola Krstovic a sollicité Lucas Chevalier (63e) sur l'une des deux seules frappes cadrées de la "Dea".
L'Atalanta a plutôt aidé Paris, avec une bévue défensive de Raoul Bellanova qui a permis à Gonçalo Ramos de piquer son ballon pour le 4e but (90+1).
Alors que les supporters parisiens aux anges fêtaient cette large victoire, certains d'entre eux ont également entonné longuement deux chants haineux dont l'un homophobe contre Marseille, où se rend le PSG dimanche. Un duel de niveau Ligue des champions cette saison.
V.Pyo--SG