
Foot: le Paris SG s'offre la Supercoupe au bout du suspense

Malgré une reprise tardive et seulement une semaine de préparation, le Paris SG a poursuivi sa razzia et a parfaitement lancé sa saison en remportant la Supercoupe d'Europe face à Tottenham (2-2, 4 tirs au but à 3), devenant le premier club français à soulever le trophée, mercredi à Udine.
Sous une chaleur étouffante (plus de 30°C au moment du coup d'envoi à 21h00), Paris a été bousculé et était mené 2-0 à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. Mais il a refait son retard grâce à des buts du Sud-Coréen Lee Kang-in (85e) puis du Portugais Gonçalo Ramos (90e+4) avant de s'imposer lors de la séance de tirs au but.
Le PSG s'est ainsi montré à la hauteur de son rang au cours de cette rencontre qui oppose chaque année le vainqueur de la Ligue des champions à celui de la Ligue Europa.
Après avoir été sacrés en Ligue des champions et être passés tout près d'un titre mondial aux Etats-unis (défaite en finale contre Chelsea), les joueurs de Luis Enrique n'ont pas laissé passer l'occasion de poursuivre sur leur lancée et d'ajouter une cinquième épreuve à leur palmarès de 2025, après le Trophée des champions, la Ligue 1, la Coupe de France et la C1.
A quatre jours de débuter le championnat de France à Nantes, les Parisiens sont donc restés dans leurs standards actuels même s'il faudra attendre encore quelques semaines avant de les voir retrouver tout leur potentiel physique. Les Spurs, pourtant de retour à l'entraînement dès le 5 juillet et avec déjà six matches amicaux dans les jambes, n'avaient pas les armes suffisantes pour contester la supériorité implacable de leur adversaire.
Tottenham a pourtant profité du manque de préparation du PSG pour mener grâce à Mickey van de Ven (39e) et son capitaine Cristian Romero (48e). Mais le PSG avait beau manquer de fraîcheur, il possède ce supplément d'âme forgé tout au long d'un dernier exercice quasi-parfait.
- Dembélé omniprésent -
Il est donc parvenu à revenir en moins de dix minutes avant de compter sur une parade de Lucas Chevalier lors de la fatidique séance de tirs au but et un raté du malheureux Mathys Tel.
Une belle revanche pour le tout nouveau gardien parisien qui n'avait pas été exempt de tout reproche sur le deuxième but des Spurs après avoir été abandonné par sa défense sur l'ouverture du score.
En se passant brusquement des services de Gianluigi Donnarumma, l'un des meilleurs spécialistes mondiaux du poste, pour le remplacer par un espoir tricolore dénué de la même expérience, l'encadrement parisien avait pris un sacré risque, qui a finalement été payant.
Chevalier a ainsi sorti deux parades devant Richarlison (23e, 47e) bien qu'il n'ait pas vraiment été aidé par une défense souvent dépassée. La charnière Marquinhos-Willian Pacho s'est ainsi bien fait bouger dans les duels et les deux latéraux Achraf Hakimi et Nuno Mendes ont été très loin de leur meilleur niveau.
Le milieu, l'arme maîtresse de Paris en 2024-2025, a également eu beaucoup de peine à imposer sa loi avant de se réveiller dans les ultimes minutes du match. Du pain bénit pour Tottenham qui, en temps normal, aurait certainement eu beaucoup de peines à exister face au collectif parisien.
Le seul à surnager aura longtemps été Ousmane Dembélé. L'attaquant français, grand favori pour le Ballon d'Or, a régalé en première période par ses ouvertures même s'il a raté une grosse occasion (36e). Il a finalement délivré une magnifique passe décisive pour Ramos pour délivrer les siens. Signe de la résilience de cette équipe, certes en manque de souffle mais véritablement insubmersible.
A.Uhm--SG